- D'abord s'exercer à prier
- Méditer la force spirituelle qui soigne et qui guérit (Pratique)
- Description du Cercle de guérison
D'abord s'exercer à prier
Prier, c’est s’adresser à l’énergie la plus pure et la plus authentique de la vie. C’est rencontrer en soi la conscience d’amour et de lumière qui soigne et qui guérit. Prier, c’est aussi converser avec la nature en rendant grâce à sa beauté et à sa générosité. Prier c’est aimer et c’est aussi méditer.
Loin des formules toutes faites marmonnées au rythme de l’habitude désabusée, la prière du cœur bénit l’âme en lui révélant sa pureté. S’il vous plaît, laissez-vous prier comme vous l’entendez.
La patience accompagne la prière sans jamais se lasser. La constance renforce son pouvoir et la confiance soutient la persévérance. Prier s’inscrit dans la continuité.
Lorsque la puissance de l’amour s’engage dans la prière, elle l’exauce instantanément. Ne vous privez pas des incommensurables bienfaits accordés par l’acte d’une prière sincère. Le miracle de la prière, c’est la joie qu’elle procure lorsqu’elle est exercée dans la lumière de la foi.
Qui détient le pouvoir de la vie si ce n’est l’unique principe vital ? Composé d’éléments sacrés, autrement dit de l’état vibratoire des consciences les plus pures et les plus élevées, ce principe est immanent et indestructible. À la source de son jaillissement on attribue le nom de Dieu, de Conscience Universelle, de Grand Tout, qu’importe au fond car le nom pas plus que la forme ne peuvent illustrer l’absolu. Laissons le nom et les images aux apparences et prions avec la ferveur d’un enfant ou d’un ange.La prière qui lui est adressée tisse un lien entre nos aspirations profondes dénuées d’attentes en retour si ce n’est le meilleur pour chacun. Un engagement à faire le bien jusqu’à l’incarner, que la source originelle de tous bonheurs saura distribuer.
Un cercle de guérison revêt deux aspects extérieur-intérieur. L’aspect extérieur est constitué des priants, des méditants, des contemplatifs et des récitants. L’aspect intérieur rassemble les consciences pures qui permettent le relais entre nous et la lumière toute accomplissante.
Supérieure aux plus belles applications individuelles, la force du groupe se doit d’être honorée en constituant des cercles qui offrent leurs énergies d’amour et de prières au service des malades, des abandonnés de la vie et des proches défunts.
Le Cercle de guérison universelle par la prière et la méditation
Pour permettre à nos requêtes, nos prières et nos souhaits de s’élever au niveau de lumière où ils peuvent être réalisés, il nous faut plus de puissance que celles de nos espoirs et de nos volontés. C’est justement là où le Cercle de guérison intervient. Composé de dix-neuf éminents représentants de la grandeur spirituelle, il est le “lieu” de rencontre entre nos consciences individuelles et la conscience suprême universelle. Le relais sacré s’établit ici, dans la profondeur de nos aspirations sincères et confiantes, par la grâce et la force de l’union des consciences.
L’esprit ne meurt jamais et les âmes les plus pures et les plus élevées de leur vivant continuent de rayonner et d’étendre leurs bénédictions après la transition.
Méditer la force spirituelle qui soigne et qui guérit (Pratique)
Pour pouvoir recevoir le courant de l’énergie vitale universelle en vous, vous devez être prêt à l’accueillir comme il se doit.
Préparez les meilleures conditions pour pratiquer la méditation en “présence” du Cercle de guérison en prenant le temps de formuler intérieurement votre souhait de bien-être corps-esprit, et ce faisant, détendez-vous. Il vous faut être libéré de toute force contraire au bien en vous. Alors avant tout, vous devez vous employer à faire disparaître les obstacles dressés par les perturbations émotionnelles tels : la jalousie, l’envie, les regrets du passé, les chagrins prolongés, les déceptions conservées et aussi, le manque d’estime et de confiance en vous, la peur et l’absence de courage, les critiques perpétuelles et l’habitude de se plaindre continuellement. Autant d’éléments négatifs entretenus dans l’esprit qui font obstacle au bonheur et bloquent l’abondance du pouvoir de vie.
Pratique
Inspirez en plaçant dans votre souffle tout ce qui en vous est de l’ordre des sentiments négatifs.
Expirez lentement en pensant les remettre à l’énergie universelle qui se charge de les dissoudre instantanément.
Dites : “J’inspire ce qui ne va pas en moi et que j’identifie en le nommant intérieurement. J’expire cette charge négative en la confiant à l’ordre universel.” Faites cela quelques instants avec application, précision et concentration.
Considérant que vous avez de cette manière nettoyé une partie de vos encombrements et salissures intérieures, sentez-vous prêt à entrer en contact avec un plan supérieur d’énergies vitales.
Installé confortablement, pieds et mains décroisés, votre tête est droite comme votre dos, sans tensions. Respirez calmement et concentrez-vous sur le calme.
Dans votre univers intérieur, une lumière de sagesse accompagne un flux d’amour-compassion qui bat dans votre cœur. Détendez-vous.
La perception d’un espace libre en vous se fait de plus en plus précise, vous invitant à formuler votre souhait de vous relier au plus haut niveau de conscience possible. En observant le calme et la lumière et en sentant palpiter en vous un souffle de compassion, vous ne tarderez pas à vous sentir prêt à recevoir le meilleur que vous sollicitez.
Les paumes ouvertes vers le ciel, devenez une antenne réceptrice du pouvoir de vie toute harmonie et toute paix.
Pensez que ce pouvoir vous est à présent accessible grâce à l’élévation de votre niveau de conscience jusqu’au premier palier divin par la grâce de votre connexion aux maîtres de sagesse et d’amour rassemblés à l’intérieur du Cercle de guérison. Lorsque vous pensez ainsi à eux en sollicitant leur aide, vous vous reliez aux plans de lumière.
En ces temps difficiles, vous voulez obtenir et garder une bonne santé pour être capable d’aider, protéger et soigner les autres. Placez-vous à présent en état de réceptivité pour capter l’énergie pure et guérissante de la vie. Observez ce qu’il se passe dans votre corps et laissez faire…
Le pouvoir vital sait mieux que tout ce qu’il y a à soigner, à réparer en vous, il y a juste à laisser faire sans retenir ou provoquer des images, juste détendez-vous et laissez faire.
Demeurez réceptif et présent, attentif et confiant.
La vie ne manque jamais un rendez-vous avec la vie.
À la fin de votre méditation, prenez soin de revenir doucement à votre état habituel, bâillez et étirez-vous sans oublier de remercier les consciences de lumière du Cercle de guérison qui ont accepté de vous accompagner et vous aider. Gratitude !
Description du Cercle de guérison
Les deux principaux maîtres choisis pour présider ce cercle occupent la sphère centrale où ils sont réunis côte à côte, il s’agit de Jésus et du Bouddha. Ils sont les maîtres ultimes parce qu’ils sont les seuls à avoir atteint le complet Éveil soit l’accomplissement parfait de l’union divine au cours de leur dernière incarnation humaine.
Tout en haut du Cercle, au centre, l’Esprit des Béatitudes Célestes figure ici la Source de toute connaissance dont l’au-delà de toute substance telle que nous pouvons le comprendre, exprime l’absolu de la réalité divine.
À ses côtés se trouvent la Vierge Marie, incarnation de la conscience pure et aimante et Tara Verte, incarnation tibétaine du courage et de la témérité basés sur la confiance. Marie et Tara portent en elles la même essence du féminin sacré.
Sur la deuxième rangée en descendant du haut à votre gauche, on voit Hildegarde de Bingen moniale bénédictine (1098-1179). Grande mystique dotée d’un talent d’écrivaine, nous avons beaucoup à apprendre des enseignements qu’elle a laissés.
À ses côtés se trouve un des plus éminents guérisseurs contemporains, un personnage étonnant de vérité et de pureté d’être, il s’agit de Bruno Gröning né en 1906, décédé en 1959. Son exemple en qualité de guérisseur spirituel laisse un puissant enseignement sur le pouvoir de la foi, de la compassion véritable et de l’intégrité. Il fait à présent partie des médecins du Ciel respectant sa promesse de continuer d’aider à guérir après son passage sur Terre toutes les personnes qui feraient appel à lui.
Vient ensuite le fabuleux maître indien Paramahansa Yogananda (1883-1952) rendu célèbre par son livre “Autobiographie d’un yogi”, un joyau spirituel rare et précieux.
À l’extrême droite de la ligne se tient François d’Assise (1181-1226), religieux catholique italien qui transmit sa spiritualité en enseignant la prière associée à la joie. Son amour inconditionnel pour les animaux, la Terre et la nature en général fit de lui un modèle de renoncement personnel au service des plus faibles.
En descendant tout à fait à gauche figure le maître Omraam Mikhaël Aïvanov (1900-1986), philosophe et pédagogue spirituel au service de l’homme et de son perfectionnement. La richesse et la justesse de ses transmissions rapprochent des mondes subtils de l’être dans sa globalité.
À ses côtés, Sa Sainteté le Dalaï Lama que nous connaissons tous pour l’étendue de sa sagesse et sa joie spirituelle communicative. Incarnation vivante de la compassion, le Dalaï Lama est le chef suprême du bouddhisme tibétain, un moine authentique et un homme de cœur.
Vient ensuite un groupe de trois personnages célèbres au XIXe siècle pour avoir initié et promu le courant du spiritisme. Par ordre de figuration sur la photo, Philippe de Lyon, Allan Kardec et juste au-dessous, Léon Denis. Le premier, Philippe de Lyon (1849-1905) était un éminent guérisseur à l’éthique irréprochable, le deuxième, Allan Kardec (1804-1869) fut le révélateur et le codificateur des enseignements et des informations concernant la vie de l’âme après la mort, la vie des esprits et les règles de la médiumnité. Il a laissé un héritage de valeureux écrits traitant de ces sujets. Le troisième, Léon Denis (1846-1927), spirite défenseur de la survie de l’âme, écrivain et conférencier, fut l’un des principaux continuateurs de la pensée d’Allan Kardec après la mort de celui-ci.
Sur la ligne du dessous, voici Peter Deunov (1864-1944), grand philosophe et maître spirituel laïque, créateur de la Grande Fraternité Blanche.
À côté, le Curé d’Ars (1786-1850), prêtre, mystique et médium qui soignait les corps et les âmes.
Auprès du Curé d’Ars se tient Edgar Cayce (1877-1945), l’un des plus grands médiums-guérisseurs contemporains dont les prophéties décrivirent les événements les plus marquants de notre histoire présente et à venir.
Au centre de la ligne en bas, Thérèse de Lisieux la petite sainte de l’Enfant Jésus (1909-1936) représente ici les deux Thérèse, dont Thérèse d'Avila (1515-1582) qui ne figure pas sur la photo. Ces deux nobles et saintes âmes peuvent se fondre l’une en l’autre tant leur exemple d’amour absolu et de respect divin aide à comprendre la nature d’un authentique chemin spirituel.
En dessous, c’est la Docteure Mary Sterling (1902-1997), professeure de psychologie et d’ontologie, qui fut l’une de mes maîtres spirituels au cours de mon adolescence, révélatrice des enseignements de Joseph Murphy (1898-1981), pionnier irlandais de la pensée positive. Tous deux étaient porteurs du flambeau de la foi inconditionnelle.
Et en dernier lieu à gauche, voici le Padre Pio (1887-1968), prêtre capucin italien, grand mystique et soignant dont les visions spirituelles miraculeuses telles que celles du Christ, imprimaient sur son corps les stigmates de la croix. On parla beaucoup de lui en raison des manifestations étranges qui jalonnaient son passage où qu’il aille. Il fit de nombreuses guérisons spontanées et fut canonisé par l’Église catholique.
Par l’étude de la vie des maîtres, en s’inspirant de leurs exemples, nous établissons une sorte de connexion qui nous permet de nous relier d’une part à leur sagesse et d’autre part à leur protection lorsque nous les prions et les méditons.
Dans toutes les plus grandes voies spirituelles traditionnelles, il est de coutume avant chaque pratique de concentration ou de contemplation, de citer à haute voix le nom des maîtres pour se relier à leur force spirituelle et ainsi pénétrer des niveaux de conscience plus élevés que celui dans lequel nous nous tenons habituellement.